dimanche 11 décembre 2016

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883 Comme on va (Songs:Ohia)

8 avril 2013 Par KMS
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Songs: Ohia : Didin’t it rain (Didn’t it rain 2002)
Comme on va.
Comme on vient.
Comme on vit.
Sans trop savoir.
L’hiver tire en longueur.
J’écoute Mobb Deep.
J’écoute Mos Def.
J’écoute Kat Onoma.
Il y avait encore tout à l’heure quelques flocons.
Relire Guy Debord. Burroughs aussi.
Chercher l’Interzone. Qui n’est déjà plus que chimique.
Le piano dans la nuit, comme des notes venues d’Italie.
L’angélus de la troisième Année de Pèlerinage.
Le vent aussi.
La pluie.
Au fond, pas assez loin, jamais assez loin, ces haines exacerbées.
Le monde hurlant, tel un monstre aux membres arrachés.
Jason Molina est mort.
J’ai ressorti les disques noirs de Songs: Ohia, il y en a plusieurs.
Je rêve parfois de caresser de la mousse rouge sur des rochers de granit, perdus sur la lande balayée par les vents.
Au loin les falaises.
Une histoire de pierre de lune.
Quitte à être dans le froid.
Toutes ces vagues qui noient, submergent.
Flots invisibles.
Les angoisses qui nouent les tripes.
Savoir au moins qui enfonce ces dards dans les flans.
L’histoire se répète, on le sait bien.
J’aurais tant voulu jouer Chopin.
Dans une maison, avec vue sur la mer, une mer sombre et ventée.
Un feu dans le cheminée.
Ces endroits d’où on ne peut plus fuir.
Comme cette île, au large de Vancouver, dernière plage sur le pacifique.
Le bout du monde.
L’endroit d’où on ne peut plus se fuir.
J’ai gardé longtemps, cette image, en fond d’écran.
Qu’est-elle devenue?
Tenter de retrouver le fil.
Ces mots abandonnés. Presque oubliés, durant des jours.
Qui ne veulent plus rien dire aujourd’hui.
Un peu trop tard dans ce monde qui va trop vite.
En décalé.
Comme une carte postale de l’étranger.
Arrivant après qu’on soit rentré.
Le temps de tourner la tête.
Dans le jardin, le magnolia n’a toujours pas fleuri.
Il a déjà presque trois semaines de retard.
Catégorie : Ecoute s'il pleut
 "

David Fonseca - Haunted Home





You want to drink my soul
'Till your heart is full
What happens when it's full and it splashes?
You've built all these rooftops
And painted them all in blue
If all this set just burns up will you paint the ashes?

Do you really want to see?
Because I'll let you in
With me

You shiver when the wind blows
Through doors that lost their keys
There's too little to rescue, too little to hang on to
I thought that maybe we could try to
Clear and rebuild this haunted home
I'll be glad to help you just tell me what to do

Why don't you tell me what to do?
Maybe you're scared too
I've been here before
Next thing you'll see
You'll fell
So small

I will disappoint you
And I don't care if I do
I belong to those who got shattered, battered,
Bruises and scars that I've hidden you could never heal
This grey house where I come from
Some great love will tear it down
If you no longer love me why should it matter?

Tell me why should it matter?
I can't ask you to stay
I can't find the words to say
Why don't you just leave?

Just leave

Bientôt 10 ans de blog...

Rendez-vous en février... :-)

jeudi 24 novembre 2016

lundi 31 octobre 2016


I want to be a good woman
And I want for you to be a good man.
This is why I will be leaving
And this is why I can't see you no more.
I will miss your heart so tender
And I will love this love forever.

I don't want be a bad woman
And I can't stand to see you be a bad man.
I will miss your heart so tender
And I will love this love forever.

And this is why I am leaving
And this is why I can't see you no more.
This is why I am lying when I say
That I don't love you no more.

Cause I want (to) be a good woman
And I want for you to be a good man.

F.A.T.A , Autumn's Monologue/The Fiction We Live

Portishead, Roads

Songs: Ohia No Limit On The Words



Put no limits on the words
Simply to live, that is my plan
Simply to live, that is my plan
In a city that breaks us

I will say nothing
I will say nothing
I will say nothing
I will say nothing

I can tell that the shadow likes you still
Like the memory, my heart keeps remembering
That simply to live that was my plan
That simply to live that was my plan

And I will say nothing
And I will say nothing
And I will say nothing
And I will say nothing

mercredi 26 octobre 2016

L'aube de juin, Paul Claudel




Lien : http://www.ina.fr/video/I04336287
 
Le dernier rêve s’est enfui,
Une lune sans couleur
Trépasse au fond de la nuit.
Qu’ai-je fait de la douleur?
Le jour nouveau, il a lui !
Vite, levons-nous sans bruit !
Quelle est cette divine odeur?
Le dernier rossignol s’est tu
Turlututu !
Il est cinq heures du matin.
Un ange chante en latin.
Juin pendant que je dormais
S’est mis à la place de mai.
C’est lui qui vient de m’octroyer
Cette rose de pleurs noyée.
La terre a reçu le baptême.
Bonjour, mon beau soleil, je t’aime !
Un peu mouillé mais tout neuf,
Le voici qui sort de son œuf,
Rouge comme un coquelicot.
Cocorico !
Tant de gaîté, tant de rire,
La caille qui tirelire,
Le bœuf et le gros cheval
Qu’on mène chez le maréchal,
Comme un enfant à mon cou
Le baiser du vent sur ma joue,
Tant de clarté, tant de mystère,
Tant de beauté sur la terre,
Tant de gloire dans les cieux,
Que plein de larmes le vieux
Poète reste à quia
Alléluia !

Jean-Louis Barrault, "Liberté" Paul Eluard

lundi 3 octobre 2016

Fin de la saga Kurt Wallander, Henning Mankell

"...

A cet instant, Wallander fut littéralement submergé d'épouvante. Sa mémoire se dérobait à nouveau. Il ne savait pas qui était cette fillette qui courait vers lui. Oui, il l'avait déjà vue. Mais qui était-elle ? Comment s'appelait-elle ? Que faisait-elle là ?

C'était comme si un grand silence venait de descendre sur lui. Comme si les couleurs s'étaient effacées en laissant derrière elles quelque chose, en noir et blanc, à son intention.

L'ombre s'était approfondie. Et, peu à peu, Kurt Wallander disparut alors dans une obscurité qui l'expédierait quelques années plus tard définitivement dans l'univers vite qui a pour nom Alzheimer.

Après il n'y a plus rien. Le récit sur Kurt Wallander s'arrête. Les années qu'il lui reste à vivre, peut-être une dizaine, peut-être d'avantage, n'appartiennent qu'à lui. A lui et à Linda, à lui et à Klara, et à personne d'autre."

samedi 16 juillet 2016

lundi 16 mai 2016

Stay Hungry, Stay Foolish




"When I was 17, I read a quote that went something like: “If you live each day as if it was your last, someday you’ll most certainly be right.” It made an impression on me, and since then, for the past 33 years, I have looked in the mirror every morning and asked myself: “If today were the last day of my life, would I want to do what I am about to do today?” And whenever the answer has been “No” for too many days in a row, I know I need to change something."

 "Your time is limited, so don’t waste it living someone else’s life. Don’t be trapped by dogma — which is living with the results of other people’s thinking. Don’t let the noise of others’ opinions drown out your own inner voice. And most important, have the courage to follow your heart and intuition. They somehow already know what you truly want to become. Everything else is secondary."

https://news.stanford.edu/2005/06/14/jobs-061505/

vendredi 13 mai 2016

vendredi 29 avril 2016

Danse avec les livres

19 février 2007

Et si mon art chevaleresque était les mots, sans sens, significations aucune, juste, le plaisir d'écriture, les chiffres automatiques, qui sortent tête béante de mon être, sans lacune aucune, sans risque de'unportune, de fortune du pauvre, de légende oricielle, logicielle, fenêtre sur la cours de mon coeur, de ton coeur, de notre vie, visage éphémère de la vie, le regard lunaire de la vie sur cette planète lointaine, Belson et son fils, Belson et sa fille, la mère de mes enfants, les cheveaux exhaltés sans commnication, tous ces maux qui jaillisent ce matin, tout ces mots, colorisés, fond plat de formule 1, la vitesse sans limite, les cheveux sans vie, et la mort dans tout cela, repoussée, jusqu'à la prochaine fois, jusqu'aux callanques grecs de la méditérrannée,juste à la vie sur terre, jusqu'à l'envie. Le risque maximal est de ne pas se faire plaisir, roman photo de la vie, romancier et scierie dans mes bottes, rire galvanisé sans osé, José qui ne veut pas aller à l'école, risque collatéral, film en noir et blanc, Vampyr de Dreyer et caramail, caramel et frangipane, frangine écologique, logique sans économie, filtre à passion, humour avec amour, livre sans raison, l'homme sans qualité et sans défaut, la fatigue de ne pas être soi, la fatigue d'exister en si petite quantité.

La vie sera celle que je construirai dans les étoiles filantes de l'envie.
L'amour sera celui de la terrre, la mer, sans ennui, sans risque de ne pas mourir trop tôt.
L'immortalité sans lys, s'enlise dans ce dessert jaune de la Mauritanie, dans ce désert blanc de la monotonie où pousse la vie sur chaque parcelle de grain de petit et calme sable.
Le vent s'invite sans cesse, sans maîtresse, dès q'il peut, virvolant sans casque, chantant sans prise, épris de liberté, de sagesse et de bonté.
L'amititié, n'est pas ce que tu crois, les amis sont seuls et sans oubli.
Roman policier loufoque où les héros sortent tout droit de la 7ème dimension des nuages bas le matin en bretagne.
Un collage photographique parsemé d'étoiles linéaires sans équation à 3 inconnus du nord express qui vous mènent là vous vous allongez, seul, dans l'océan infini des rythmes cardiaques de l'envie.

Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. » (2/2)

« Mais par-dessus tout, je vis dans l’attente de nouveaux instants de grâce. Nul ne peut me voler la joie de créer moi-même ou de prendre part à ce que d’autres ont créé.
Des instants qui viennent. Qui doivent venir, si la vie doit avoir pour moi un sens. »

Extrait de: Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. » 

Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. » (1/2)

« Alors que je me tiens debout là, dans le froid, à regarder les affiches, je vis l’un des instants décisifs de mon existence, un instant qui la marquera à tout jamais. Je m’en souviens avec une acuité presque surnaturelle. Soudain, je suis assailli par une idée totalement neuve. Une idée inouïe. C’est comme une décharge électrique qui me traverse. Les mots se forment tout seuls dans ma tête :
« Je suis moi et personne d’autre. »
C’est à ce moment précis que j’acquiers mon identité. Jusqu’à cet instant, mes pensées et réflexions étaient à peu près celles qu’on peut attendre de la part d’un garçon de mon âge. À présent, voilà qu’un état tout différent prend le relais. L’identité suppose un état de conscience.
Je suis moi et personne d’autre. Je ne peux échanger ma place avec personne. La vie devient une question sérieuse.
J’ignore combien de temps je suis resté figé sur le trottoir, dans l’obscurité, en présence de cette découverte bouleversante. Je me souviens juste que je suis arrivé en retard à l’école. Rut Prestjan, mon institutrice, était déjà à l’harmonium quand je me suis faufilé dans le bâtiment. J’ai ôté mes vêtements d’hiver et j’ai attendu dans le couloir. Il était interdit d’entrer dans la salle de classe à partir du moment où les psaumes du matin avaient démarré.
J’ai donc attendu. Accord final, bref silence, brouhaha dans les bancs – j’ai frappé et je suis entré. Comme je n’étais pour ainsi dire jamais en retard, Mme Prestjan s’est contentée de me lancer un regard sévère avant de hocher la tête. Si elle avait suspecté désinvolture ou paresse, elle ne l’aurait pas toléré.
« Bosse est malade, ai-je annoncé. Il a mal à la gorge et de la fièvre. Il ne viendra pas aujourd’hui. »
Puis je me suis assis à ma place. J’ai regardé autour de moi. Personne ne soupçonnait le grand secret que je portais, et que je n’ai jamais cessé de porter depuis ce petit matin froid de 1957. »

Extrait de: Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. »

dimanche 24 avril 2016

Wintersleep - Dead letter & The infinite yes

https://youtu.be/40aHqhd8xPY?list=LLbRjddRe4FYxOMoVOlHdh2w


The Beautiful South - I Love You (But You're Boring)


Sufjan Stevens - Sister Winter



Oh my friends I've
Begun to worry right
Where I should be grateful
I should be satisfied

Oh my heart I
Would clap and dance in place
With my friends I have so
Much pleasure to embrace

But my heart is
Returned to sister winter
But my heart is
As cold as ice

Oh my thoughts I
Return to summer time
When I kissed your ankle
I kissed you through the night

All my gifts I gave everything to you
Your strange imagination
You threw it all away

Now my heart is
Returned to sister winter
Now my heart is
As cold as ice

All my friends, I've
Returned to sister winter
All my friends, I
Apologise, apologise

All my friends, I've
Returned to sister winter
All my friends, I
Apologise, apologise

All my friends, I've
Returned to sister winter
All my friends, I
Apologise, apologise

La la la la la...

And my friends, I've
Returned to wish you all the best
And my friends, I've
Returned to wish you all the best
And my friends, I've
Returned to wish you all the best
And my friends, I've
Returned to wish you a Happy Christmas

To wish you a Happy Christmas
To wish you a Happy Christmas
To wish you a Happy Christmas

Justin Vernon - Easy

https://youtu.be/-Lq9S-GvwMk?list=LLbRjddRe4FYxOMoVOlHdh2w

When the time comes and your love is lost
I will grant you sympathy if you let me down easy

When time comes and the wind has blown over
and the north blows home? if you let me down easy

When times and you have to let me go
I will lay out of sound, if you let me down easy

Barcelona - You Will Pull Through


Jason Molina - It's Easier Now

https://youtu.be/5OCQqAPTSGc?list=LLbRjddRe4FYxOMoVOlHdh2w

Behind these eyes a desert spirit
Sea serpent heart inside a sunken ship
I finally got it
All parts wrong
I didn't know how long it would take to do it
Behind these eyes
Dead grey mule
Torn apart moon in an empty room
It's easier now
And I just say
I got better
It's easier now
That I just say
I got better
It's easier when I just admit
Death comes now
And the next minute the next minute the next minute
Behind these eyes ......


2 Unlimited Tribal Dance


Sufjan Stevens, "Should Have Known Better"


Calvin Harris - Blame ft. John Newman & John Newman - Love Me Again




samedi 23 avril 2016

Kygo - Firestone ft. Conrad Sewell


Nouvelle star 2015

Emma



Nelson



Emji




Nouvelle star 2016

Raphaël



Patrick



Kévin




1080p Rihanna Live at T In The Park What Now, Stay, Diamonds 2013 Scotland

Guitare à 14'07


Ski, Superbesse, février 2016

Se grandir et l'impression qu'il y a plus de poids sur les chaussures. 
Fléchir juste avant le virage au moment du planter de bâton. 
Skis trop rigides ?
Appuyer sur la chaussure et donc sur le ski ?
Bonnet sous casque plutôt que cagoule. 
La prochaine fois, prévoir des cours individuels pour progresser. 
Presque une sensation de décontraction et facilité à descendre les pistes... Un de mes objectifs. 
Si prochaine fois à Super Besse, monter puis rester sur une partie du domaine avec tir-fesses (perdrix par    exemple). Bon débit, le tele-siege "la falaise". Et piste rouge la plus à gauche sans beaucoup de monde.

dimanche 27 mars 2016

Marguerite Yourcenar, Apostrophe



1h28mn 56s

"Le conformisme est pour vous une méchante maladie ?

Une misérable maladie en tout cas, parce qu’elle vous empêche d’exister. Les gens qui sont véritablement conformistes n’ont pas vécu."