19 février 2007
Et si mon art chevaleresque était les mots, sans sens, significations
aucune, juste, le plaisir d'écriture, les chiffres automatiques, qui
sortent tête béante de mon être, sans lacune aucune, sans risque
de'unportune, de fortune du pauvre, de légende oricielle, logicielle,
fenêtre sur la cours de mon coeur, de ton coeur, de notre vie, visage
éphémère de la vie, le regard lunaire de la vie sur cette planète
lointaine, Belson et son fils, Belson et sa fille, la mère de mes
enfants, les cheveaux exhaltés sans commnication, tous ces maux qui
jaillisent ce matin, tout ces mots, colorisés, fond plat de formule 1,
la vitesse sans limite, les cheveux sans vie, et la mort dans tout cela,
repoussée, jusqu'à la prochaine fois, jusqu'aux callanques grecs de la
méditérrannée,juste à la vie sur terre, jusqu'à l'envie. Le risque
maximal est de ne pas se faire plaisir, roman photo de la vie, romancier
et scierie dans mes bottes, rire galvanisé sans osé, José qui ne veut
pas aller à l'école, risque collatéral, film en noir et blanc, Vampyr de
Dreyer et caramail, caramel et frangipane, frangine écologique, logique
sans économie, filtre à passion, humour avec amour, livre sans raison,
l'homme sans qualité et sans défaut, la fatigue de ne pas être soi, la
fatigue d'exister en si petite quantité.
La vie sera celle que je construirai dans les étoiles filantes de l'envie.
L'amour sera celui de la terrre, la mer, sans ennui, sans risque de ne pas mourir trop tôt.
L'immortalité
sans lys, s'enlise dans ce dessert jaune de la Mauritanie, dans ce
désert blanc de la monotonie où pousse la vie sur chaque parcelle de
grain de petit et calme sable.
Le vent s'invite sans cesse, sans
maîtresse, dès q'il peut, virvolant sans casque, chantant sans prise,
épris de liberté, de sagesse et de bonté.
L'amititié, n'est pas ce que tu crois, les amis sont seuls et sans oubli.
Roman policier loufoque où les héros sortent tout droit de la 7ème dimension des nuages bas le matin en bretagne.
Un
collage photographique parsemé d'étoiles linéaires sans équation à 3
inconnus du nord express qui vous mènent là vous vous allongez, seul,
dans l'océan infini des rythmes cardiaques de l'envie.
vendredi 29 avril 2016
Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. » (2/2)
« Mais par-dessus tout, je vis dans l’attente de nouveaux instants de grâce. Nul ne peut me voler la joie de créer moi-même ou de prendre part à ce que d’autres ont créé.
Des instants qui viennent. Qui doivent venir, si la vie doit avoir pour moi un sens. »
Extrait de: Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. »
Des instants qui viennent. Qui doivent venir, si la vie doit avoir pour moi un sens. »
Extrait de: Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. »
Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. » (1/2)
« Alors que je me tiens debout là, dans le froid, à regarder les affiches, je vis l’un des instants décisifs de mon existence, un instant qui la marquera à tout jamais. Je m’en souviens avec une acuité presque surnaturelle. Soudain, je suis assailli par une idée totalement neuve. Une idée inouïe. C’est comme une décharge électrique qui me traverse. Les mots se forment tout seuls dans ma tête :
« Je suis moi et personne d’autre. »
C’est à ce moment précis que j’acquiers mon identité. Jusqu’à cet instant, mes pensées et réflexions étaient à peu près celles qu’on peut attendre de la part d’un garçon de mon âge. À présent, voilà qu’un état tout différent prend le relais. L’identité suppose un état de conscience.
Je suis moi et personne d’autre. Je ne peux échanger ma place avec personne. La vie devient une question sérieuse.
J’ignore combien de temps je suis resté figé sur le trottoir, dans l’obscurité, en présence de cette découverte bouleversante. Je me souviens juste que je suis arrivé en retard à l’école. Rut Prestjan, mon institutrice, était déjà à l’harmonium quand je me suis faufilé dans le bâtiment. J’ai ôté mes vêtements d’hiver et j’ai attendu dans le couloir. Il était interdit d’entrer dans la salle de classe à partir du moment où les psaumes du matin avaient démarré.
J’ai donc attendu. Accord final, bref silence, brouhaha dans les bancs – j’ai frappé et je suis entré. Comme je n’étais pour ainsi dire jamais en retard, Mme Prestjan s’est contentée de me lancer un regard sévère avant de hocher la tête. Si elle avait suspecté désinvolture ou paresse, elle ne l’aurait pas toléré.
« Bosse est malade, ai-je annoncé. Il a mal à la gorge et de la fièvre. Il ne viendra pas aujourd’hui. »
Puis je me suis assis à ma place. J’ai regardé autour de moi. Personne ne soupçonnait le grand secret que je portais, et que je n’ai jamais cessé de porter depuis ce petit matin froid de 1957. »
Extrait de: Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. »
« Je suis moi et personne d’autre. »
C’est à ce moment précis que j’acquiers mon identité. Jusqu’à cet instant, mes pensées et réflexions étaient à peu près celles qu’on peut attendre de la part d’un garçon de mon âge. À présent, voilà qu’un état tout différent prend le relais. L’identité suppose un état de conscience.
Je suis moi et personne d’autre. Je ne peux échanger ma place avec personne. La vie devient une question sérieuse.
J’ignore combien de temps je suis resté figé sur le trottoir, dans l’obscurité, en présence de cette découverte bouleversante. Je me souviens juste que je suis arrivé en retard à l’école. Rut Prestjan, mon institutrice, était déjà à l’harmonium quand je me suis faufilé dans le bâtiment. J’ai ôté mes vêtements d’hiver et j’ai attendu dans le couloir. Il était interdit d’entrer dans la salle de classe à partir du moment où les psaumes du matin avaient démarré.
J’ai donc attendu. Accord final, bref silence, brouhaha dans les bancs – j’ai frappé et je suis entré. Comme je n’étais pour ainsi dire jamais en retard, Mme Prestjan s’est contentée de me lancer un regard sévère avant de hocher la tête. Si elle avait suspecté désinvolture ou paresse, elle ne l’aurait pas toléré.
« Bosse est malade, ai-je annoncé. Il a mal à la gorge et de la fièvre. Il ne viendra pas aujourd’hui. »
Puis je me suis assis à ma place. J’ai regardé autour de moi. Personne ne soupçonnait le grand secret que je portais, et que je n’ai jamais cessé de porter depuis ce petit matin froid de 1957. »
Extrait de: Henning Mankell. « Sable mouvant: Fragments de ma vie. »
dimanche 24 avril 2016
Wintersleep - Dead letter & The infinite yes
https://youtu.be/40aHqhd8xPY?list=LLbRjddRe4FYxOMoVOlHdh2w
Sufjan Stevens - Sister Winter
Oh my friends I've
Begun to worry right
Where I should be grateful
I should be satisfied
Oh my heart I
Would clap and dance in place
With my friends I have so
Much pleasure to embrace
But my heart is
Returned to sister winter
But my heart is
As cold as ice
Oh my thoughts I
Return to summer time
When I kissed your ankle
I kissed you through the night
All my gifts I gave everything to you
Your strange imagination
You threw it all away
Now my heart is
Returned to sister winter
Now my heart is
As cold as ice
All my friends, I've
Returned to sister winter
All my friends, I
Apologise, apologise
All my friends, I've
Returned to sister winter
All my friends, I
Apologise, apologise
All my friends, I've
Returned to sister winter
All my friends, I
Apologise, apologise
La la la la la...
And my friends, I've
Returned to wish you all the best
And my friends, I've
Returned to wish you all the best
And my friends, I've
Returned to wish you all the best
And my friends, I've
Returned to wish you a Happy Christmas
To wish you a Happy Christmas
To wish you a Happy Christmas
To wish you a Happy Christmas
Justin Vernon - Easy
https://youtu.be/-Lq9S-GvwMk?list=LLbRjddRe4FYxOMoVOlHdh2w
When the time comes and your love is lost
I will grant you sympathy if you let me down easy
When time comes and the wind has blown over
and the north blows home? if you let me down easy
When times and you have to let me go
I will lay out of sound, if you let me down easy
When the time comes and your love is lost
I will grant you sympathy if you let me down easy
When time comes and the wind has blown over
and the north blows home? if you let me down easy
When times and you have to let me go
I will lay out of sound, if you let me down easy
Jason Molina - It's Easier Now
https://youtu.be/5OCQqAPTSGc?list=LLbRjddRe4FYxOMoVOlHdh2w
Behind these eyes a desert spirit
Sea serpent heart inside a sunken ship
I finally got it
All parts wrong
I didn't know how long it would take to do it
Behind these eyes
Dead grey mule
Torn apart moon in an empty room
It's easier now
And I just say
I got better
It's easier now
That I just say
I got better
It's easier when I just admit
Death comes now
And the next minute the next minute the next minute
Behind these eyes ......
Behind these eyes a desert spirit
Sea serpent heart inside a sunken ship
I finally got it
All parts wrong
I didn't know how long it would take to do it
Behind these eyes
Dead grey mule
Torn apart moon in an empty room
It's easier now
And I just say
I got better
It's easier now
That I just say
I got better
It's easier when I just admit
Death comes now
And the next minute the next minute the next minute
Behind these eyes ......
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